Rêve éveillé Si vous voulez m'aider, achetez mon livre :
"Sacré mont Blanc"
Chez
Marc Lemonnier
La can de l'Hospitalet
Recherche sur le siteNouveau sur le site
Liens Ignorer la navigation
Accueil
Nouveau
Territoire
Histoire
Lieux-dits
Routes
GrottesDévelopper Grottes
Vestiges
Mystères
SourcesDévelopper Sources

Cette page est également disponible ici :
https://www.reveeveille.net/candelhospitalet/?p=1787

Le départ de la route Cardinale au col de Solpérière. de part et d'autre, les bornes d'époque.
Le Montjoie du col de Solpérière
Le col de Solpérière, depuis Fau Florit

Le col de Solpérière

Le col de Solpérière est un lambeau de calcaire très étroit qui fait le lien entre la can de l'Hospitalet proprement dite et les cans situées plus au nord (Fau Florit, Terre Rouge, Ferrière, Tardonnenche...). Je l'ai une fois lu nommé Trescol de Solpérière (cec 1955, 2, p. 328). J'aurais été tenté dexpliquer cette appellation par le fait que sa position le place quasiment au sommet de 3 vallées (Gardon, valat de Solpérière, valat de Pommaret), ce qui est remarquable pour un col. Mais l'étymologie du terme, telle qu'elle est connue, semble contredire mon explication !

Le terme de "Solpérière", quant à lui, semble être un terme d'origine minière signifiant "soufrière".

L'étroiture que constitue le col oblige toutes les grandes voies qui circulent sur la can à y passer : la draille de Margeride, le chemin des croisades, la corniche des Cévennes... C'est également là que débouche la vieille route cardinale en provenance de Salgas. Le col de Solpérière a donc de tous temps constitué un carrefour de chemins fréquentés. Ce fait est entre autre matérialisé par la présence d'un montjoie sur l'actuel parking situé en contrebas de la route.

Mais il semble qu'en plus des routes et chemins, le col de Solpérière ait également accueilli des sites de vie ou de travail depuis l'âge du fer

  • On a trouvé, isolé sur une butte non loin du col, une hache polie en schiste (mch, p.1)
  • Quelques déchets de débitage de silex, à la côte 1021, entre la route de la corniche et le ravin de Baumoleïro, au dessus de la grotte de Baumoleïro.
  • Des traces d'un habitat gallo-romain, entre le col de Solpérière et les bâtiments de l'Hospitalet (Camille Hugues, cec 1977, n°3, p. 362), mais la chose est floue.
  • Il est également signalé "un bâtiment gallo-romain dans lequel on trouve des briques, des tessons de poteries grossières et de céramique à vernis rouge)" à un endroit appelé trescot (probablement le même lieu que le Trescol dont je parle ci-dessus) (cag, p. 69). Serait-ce la même que la précédente, ce qui du même coup nous renseignerait sur la localisation du fameux Trescol ?
01/04/2008
Le jardin de Dieu Fau florit
Liens Ignorer la navigation
A propos du site "Rêve éveillé"
Si ce site vous a été utile
Toutes les pages