Ruines

Sans cesse, au cours de nos balades, elles apparaissent au détour du chemin. Les Cévennes en sont pleines. Riches, oserais-je dire. Car si elles sont issues d’une déchéance, d’une disparition, elles en sont aussi les témoins, presque vivants. En tant que telles, elles font partie du patrimoine local, d’une autre manière qu’un bâtiment qui ne branlerait pas. Elles questionnent notre imaginaire, obligent à inventer une partie de l’histoire, quand ce n’est pas toute l’histoire. Elles génèrent du rêve.

Dans les « Serres », au dessus de la Mimente et de la RN 106. Qui a pu construire dans un endroit inaccessible comme celui-là ?
Une bergerie à l’Hort de Dieu, sur la can de l’Hospitalet. De faux airs de ruine antique
Des monstres, pris d’assaut par la végétation
Pignon en équilibre instable. Combien de temps lui reste-t-il avant de tomber ?
Un mur cyclopéen, comme au Macchu Picchu
A peine visibles, noyées parmi les chataîgniers
Comme souvent, les linteaux et jambages ont disparu, victimes de l’avidité humaine.

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