L’Aubrac ne fait bien évidemment pas partie des Cévennes. Mais pour nous qui vivons ici, c’est un massif frère. Il semble à la fois proche, par ses ambiances d’immensités qui font parfois penser aux Causses (en plus vert) ou par ses forêts de hêtres qui évoquent l’Aigoual. Mais exotique aussi car l’architecture, les formes du relief, le climat… diffèrent radicalement du sud de la Lozère. On est ici plus proches de l’Auvergne que du Roussillon, pas de doute !
Ici, toutes les saisons sont bonnes. L’hiver, pour ses balades à ski de fonds, dans une belle neige encore relativement habituelle malgré le réchauffement en marche. Le printemps, pour l’explosion de flore sauvage qui constelle les plateaux moutonnants de fleurs multicolores. L’été, pour la fraicheur incroyable qui y règne, contrastant avec l’étouffante chaleur des basses vallées cévenoles. Et l’automne pour les balades dans les brumes avec la pause au buron pour déguster un aligot.
Voilà pourquoi, quand nous voulons nous dépayser à peu de frais, nous rendons visite à cette vieille voisine accueillante.