Nocturne au pic de Finiels

Le pic de Finiels porte un nom trompeur. Ses formes douces évoquent plus les collines du Lauragais que les aiguilles de Chamonix. Mais avec ses 1699 mètres, c’est le point culminant de la Lozère, et le respect lui est dû. Là-haut, il fait frais en été, glacial en hiver, comme sur un sommet alpin. La vue est y formidable, donc ne boudons pas notre plaisir et rendons lui visite aussi souvent que possible.

Au sortir de la forêt, vers minuit… La vue s’élargit

Il existe plein d’itinéraires possibles pour atteindre le pic de Finiels. Par le sud (depuis le village du même nom), par le nord (station du Mont Lozère, ou plus bas). L’accès par l’ouest est plus long, qui nécessite de nombreux kilomètres depuis les Laubies, par exemple. La « voie normale », pour reprendre un terme d’alpinisme, y monte par l’est, au col… de Finiels justement. Elle est courte (3 km environ), assez reposante (à peine plus de 150 mètres de dénivelé) et techniquement facile : on marche sur une piste la moitié du chemin pour terminer sur un sentier peu pentu dans les prairies d’altitude. Ce n’est pas le plus bel accès, car la piste forestière est plutôt monotone, mais il s’avère le plus pratique l’hiver, à ski de fonds par exemple.

Le col et son menhir, à 1635 mètres.

L’emprunter de nuit constitue également une magnifique balade. Choisissez une nuit de pleine lune, si possible l’été, si possible sans vent… Je ne vous décris pas l’itinéraire, vous le déduirez d’un coup d’oeil sur une carte au 25.000ème.

La lune brille quasiment comme un soleil au dessus du roc des Bouchibarbes
Au milieu de la nuit, depuis le pic de Finiels, les crêtes cévenoles s’étendent à l’infini
Au sommet à minuit. Pas un poil de vent, il fait à peine frais..
Le même itinéraire l’hiver, parfait pour le ski de fonds. Le sommet apparaît à gauche de la photo.

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