Le ravin de Sez et le valat des Auglanières

Le versant nord de la can des Combes, près du village de Ferrière, se présente comme une succession de petites vallées encaissées portant des noms évocateurs comme le ravin de Sez, la vallée des Auglanières… elles finissent toutes par se jeter dans le Briançon, qui rejoint à son tour la Mimente au pied du château de Saint-Julien-d’Arpaon.

Ces versants raides et humides sont couverts de forêts de hêtres et de résineux, et le champignon s’y fait présent tôt dans la saison ! Quelle différence avec le versant sud de la même can, bien plus sec et chaud. On n’imagine guère vivre ici pour le plaisir.

Les traces de bâti humain (bourrelets, replats) dans le ravin de Sez

Quelques traces humaines sont cependant bien visibles, comme un replat manifestement artificiel entouré de restes de murs qui semblent très anciens. L’origine de ce site, situé près de l’épingle de la piste de l’Oultre, au point côté 986, m’est à ce jour tout à fait énigmatique.

Autre curiosité : un gros bloc de tuf calcaire trône près de la piste, auprès du pont qui franchit la rivière. Comment est-il arrivé là ? Mystère ! Mais il présente de beaux échantillons de concrétionnement de végétation.

Voilà, je vous laisse avec quelques-unes des belles ambiances que l’on trouve par ici.

Un sous-bois plutôt lugubre
Valat des Auglanières, un petit paradis en automne

Champignons sur un vieux tronc au bord de la can de l’Hospitalet, dans le ravin de Sez
Fin de journée de printemps dans le ravin de Sez

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